INNOVATION DANS LE MONDE DE LA METHANISATION EN INJECTION

Les ardennais de Mazagran Biogaz sont quasiment autosuffisants énergétiquement depuis le 9 février, grâce à l’installation supplémentaire d’une cogénération de 160 kWé.

Dans un contexte de crise de l’énergie, étudier les systèmes d’autoconsommation possibles sur un site d’exploitation énergivore, devient une des solutions pragmatiques pour pérenniser l’activité.

Sur cette première de fonctionnement, les besoins en électricité de l’unité de méthanisation sont comblés à 97.9%.

De plus, la chaleur produite par la cogénération a permis de remplacer 92% du biogaz qui alimentait la chaudière pour chauffer les digesteurs. En augmentant ainsi le débit injecté sur le réseau, les gains de rachat du biométhane ont également augmentés.

C’est grâce à la volonté de PRODEVAL que ce projet est naît.
Le spécialiste des technologies pour le traitement et l’épuration du biogaz a souhaité réduire la dépendance énergétique de ses clients ainsi que leur impact carbone.

Cette innovation a été possible grâce à la synergie de multiples acteurs.
Côté technique, la cogénération a été fabriquée par 2G Energy, l’installation et la mise en service par PRODEVAL et nous avons raccordé le projet avec Enedis.

AUTOCONSOMMATION, RESILIENCE ENERGETIQUE : LES CLEFS DE LA REUSSITE

Pour viser la résilience énergétique comme sur ce type de site, il faut maîtriser en même temps les piliers de la résilience énergétique :

  • Baisser et maîtriser les consommations (la courbe de charge).
  • Maîtriser les achats d’énergie
  • Dimensionner les outils d’autoproduction (Pv/moteur).

Les 3 piliers s’influencent mutuellement, il faut donc les étudier tous ensemble pour :

  • Dimensionner correctement le matériel de production.
    Est-il utile de couvrir ses consommations à 100% et de générer des pertes d’électricité et de chaleur non consommées ? Pas Forcément ! En se posant les bonnes questions on évite de faire des surinvestissements dans des machines qui fonctionneront en mode dégradé et qui seront plus difficiles à rentabiliser.
  • Piloter correctement l’installation de production. Selon le contexte du site (coûts, contrats, besoins en chaleur ou en électricité) est-il utile de faire fonctionner les outils toute l’année à 100% de manière indifférenciée ? Encore une fois pas forcément car le contexte évolue au fil des mois. En ménageant les ressources en fonction des besoins, les gains sont maîtrisés. En choisissant de fonctionner ou non, la courbe de charge est optimisée.
  • Maîtriser l’approvisionnement extérieur en électricité.
    La rentabilité des investissements dépend (actuellement) des économies d’énergies. Or, en modifiant les profils de consommation et la courbe de charge, il est possible de modifier les tarifs d’électricité et donc la viabilité du modèle économique.
    Attention : bien maîtriser les prix pour éviter des effets rebonds indésirables, et chercher des opportunités positives !

Piloter le système énergétique dans sa globalité, c’est piloter le modèle de l’entreprise selon des stratégies différentes :

  • Gain immédiat mais risqué ?
  • Visibilité et maîtrise du risque sur le long terme ?

Pour étudier votre système énergétique global, nos ingénieurs et experts en achats d’énergie vous accompagnent pour trouver la meilleure combinaison possible pour votre site.

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