La SAS BGS AGRI produit et commercialise du Biogaz par méthanisation, issu de matières agricole à
Feuquières dans Oise (60). EnerBIOFlex a accompagné le site sur la renégociation de son contrat d’achat d’électricité, le raccordement de la cogénération sur le réseau et en effectuant un diagnostic électrique général de l’exploitation.

PRESENTATION DES ACTIVITES

Nous sommes trois associés exploitants sur le site de méthanisation. Bertrand DEVAUX et Simon TRANCART et moi-même Guillaume DELOZIERE.
Nous sommes exploitants en polycultures, élevages de volailles et bovins allaitants.

Pour la partie méthanisation, nous avons démarré le projet en février/mars 2019 et nous avons obtenu l’autorisation d’exploiter au début de l’année 2021. Les travaux de construction ont commencé en 2021 et ont duré un an.

Le début d’injection du biométhane dans le réseau, a débuté à la fin de l’été en 2022 et aujourd’hui, notre capacité de production est de 370 Nm³ en Cmax.
Notre site en injection à la particularité d’avoir intégré une cogénération en mars, pour produire et auto-consommer une partie de l’électricité.
Nous récupérons également une partie de la chaleur du moteur, mais sur cette partie nous pensions économiser plus. Nous verrons l’évolution cet hiver, car les conditions pour l’instant ne sont pas là.

LES DEPENSES, LES CONSOMMATIONS ENERGETIQUES ANNUELLES

Sur la partie consommation électrique du site en 2022, notre tarif approchait des 100 euros du mégawattheure. En 2023, le prix est passé à 265 euros. Avec cette augmentation conséquente, nous avons souhaité mettre en place de l’autoconsommation.
Pour donner un ordre d’idées sur les factures :

  • en 2022, nous avions de 25 000 euros mensuels de soutirage électrique sur le réseau Enedis.
  • en 2023, avec l’aide de l’État déduite, nous sommes passés à 75 000 euros.
    Notre cogénération est d’une puissance 250 kilowatts et quand l’ensemble de notre installation tourne au maximum, on est entre 380 et 400 euros de kilowattheure. Grâce à la cogénération, on arrive à produire et autoconsommer à peu près deux tiers de notre consommation.

Cela nous a permis de baisser significativement notre facture d’électricité pour cette année.
Pour l’année prochaine, notre tarif d’achat d’électricité va baisser et nous arriverons à peu près à l’équilibre entre le tarif de soutirage Enedis et notre coût de production croisé sur la cogénération.

L’année prochaine et pour les années futures, nous allons étudier les différentes possibilités d’utilisation de notre cogénération. Grégory Goubet en charge, de notre dossier chez EnerBIOFlex va travailler notre stratégie d’achat pour l’optimiser avec le fonctionnement de notre cogénération , afin de trouver la meilleure valorisation possible.

COMMENT VOUS AVEZ CONNU ENERBIOFLEX ?

Par plusieurs canaux. J’avais déjà regardé sur Internet quand vous étiez sur le site de Beauvais (à côté de chez nous) et j’avais déjà échangé avec des exploitants qui avaient déjà fait appel à vos services.

EnerBIOFlex : au départ, c’était pour optimiser les factures (taxes, turpe…) ?

Non pas vraiment. J’avais contacté il y a longtemps votre bureau d’études pour mettre en place un contrat d’achat d’électricité, mais je n’avais pas pu signer tout de suite, parce que nous en étions qu’à la phase projet, par conséquent nous n’avions pas notre point de livraison.
Sans cet élément-là, nous ne pouvions pas nous positionner. Puis il y a eu le COVID. Les prix étaient vraiment très bas, j’ai voulu contractualiser seul, mais ce qui n’a pas été possible, dû au manque de point de livraison.

Unité de méthanisation BGS Agri accompagnement energétique

POURQUOI AVOIR SOUHAITE EFFECTUER UN DIAGNOSTIC ?

Nous souhaitons optimiser au maximum notre contrat et il y a pas mal d’éléments sur une facture électrique en industrie. Il y a des harmoniques, des pollutions sur le réseau électrique
Nous essayons d’agir sur cette partie, qui représente quelques milliers d’euros par mois.

D’ailleurs, il y a trois semaines, J’ai un ami exploitant d’une métha dans l’Oise, qui a eu un énorme problème électrique et apparemment cela viendrait du réseau.

L’optimisation de toute cette partie de pollution électrique permettra d’éviter les problèmes, de préserver notre matériel et de retirer les pertes de production.
Sur notre site, une journée de perdue c’est 9000 à 10000 euros de chiffre d’affaires en moins.

Nous avions déjà signé le contrat pour faire le diagnostic électrique avant le problème de notre ami exploitant, et cela m’a conforté dans l’idée de le faire.

François Tavernier, chargé d’affaires & de production sur le site BGS AGRI pendant son diagnostic électrique.

Est-ce que vous connaissez notre service d’audit énergétique ?

(qui propose des scénarios d’améliorations et le plan d’actions précis associé)

On m’en a parlé, mais pour l’instant, le prix est un frein. Pour ne rien cacher, nous avons bénéficié de la subvention de la région pour prendre en charge en partie le diagnostic.

Aujourd’hui l’objectif, c’est déjà de voir ce qu’il y a, de faire l’état des lieux.
Pour l’audit, nous verrons dans un deuxième temps, si y a vraiment des grosses anomalies de détectées.
Nous en sommes à peine à un an d’exploitation, nous n’avons pas encore trouvé notre vitesse de croisière. Nous cherchons les meilleurs paramétrages sur la partie technique en injection et à optimiser l’ensemble des postes : c’est-à-dire sur l’agitation, les réglages des compresseurs, la biologie et nos intrants, etc…

Merci à Guillaume DELOZIERE pour son retour d’expérience.

BGS AGRI a ouvert ses portes ouvertes les 22 et 23 septembre 2023