Les champs d’action sont directement associés aux factures énergétiques du site. Ils sont le reflet des différents usages d’utilisation du site comme le chauffage, la ventilation, la climatisation, l’éclairage ou encore la production et la distribution d’énergie.
Qu’est-ce qu’une régulation énergétique ?
C’est la mise en place d’automatismes permettant la gestion et le pilotage des fonctions d’éclairage, de chauffage, de ventilation, de climatisation, d’ombrage et autres lots techniques pour que le site puisse fonctionner normalement et en autonomie durant la phase exploitation/d’utilisation.
La régulation énergétique optimisée se base sur une adéquation plus précise des besoins d’exploitation du site afin d’ajuster au mieux la régulation énergétique.
Les données d’entrées sont plus nombreuses, que ce soit en valeurs instantanées ou évolutives dans le temps.
Les objectifs attendus d’une gestion énergétique :
La diminution des consommations énergétiques est l’un des objectifs attendus. Cela permet d’une part, d’un point de vue financier, de baisser les factures énergétiques du site et ainsi avoir la possibilité d’investir dans des énergies renouvelables.
D’autre d’anticiper la volatilité des coûts de l’énergie qui ont une tendance à la hausse ses dernières années.
Cette diminution permet également de limiter l’impact environnemental global du site et dans le même temps de participer et/ou de répondre aux engagements gouvernementaux en matière de développement durable.
Cette gestion permettra aussi un autre objectif qui se traduit par la diminution des actions humaines tout en optimisant les utilisations des systèmes techniques.
Il est aussi pertinent de mettre en perspective la notion de confort ressenti amélioré grâce à une bonne gestion des systèmes techniques de manière autonome, voir ajustable durant la période d’occupation. Cette amélioration de confort entre également dans les objectifs souhaités.
Exemples d’application de la régulation énergétique sur les systèmes techniques
Exemple de régulation de distribution d’eau chaude
– En version standard : courbe de chauffage (adaptation de la température de départ en fonction de la température extérieure).
– En version optimisée : intégrer la température ambiante des locaux chauffés pour mettre en place une optimisation à l’enclenchement du système en fonction des horaires d’occupation.
Exemple de régulation du chauffage et/ou du refroidissement par centrale d’air
– En version standard : maintenir une température constante au soufflage.
– En version optimisée : intégrer la température extérieure et la température ambiante par pièce afin d’améliorer la répartition de diffusion.
Exemple de régulation sur la gestion d’éclairage
– En version standard : action de commande manuelle marche/arrêt.
– En version optimisée : commande automatique par des capteurs de présence avec ou sans gradation d’éclairage selon la luminosité extérieure.
Les gains potentiels d’une régulation énergétique
Les gains énergétiques seront toujours intéressants vis-à-vis de solutions techniques sans régulation.
Plus la régulation est avancée, plus le gain énergétique est important. Son coût de mise en place est plus conséquent et le retour sur investissement sera plus ou moins long par rapport à une solution standard (selon les cas). Une fois la solution de régulation amortie, ses bénéfices seront plus conséquents qu’une régulation « classique ». Ce gain peut atteindre des économies d’énergie aux alentours des 30 % selon le type du site et de son usage ainsi que sur la précision de la régulation voulue.
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